[VIDÉO] Rénovation complexe d'une copropriété à Marcq-en-Barœul

La résidence Nationale Clemenceau est une copropriété composée de 2 bâtiments et de 207 appartements à Marcq-en-Barœul.

Après avoir constaté des détachements de béton, il devenait urgent pour cette copropriété de ravaler les façades vieilles de 30 ans et de les sécuriser.

À l’occasion de ces travaux, le conseil syndical et le syndic ont pris contact avec AMELIO pour étudier la faisabilité d’une rénovation énergétique. Le choix d’une isolation par l’extérieur s’est vite imposé. 

Cependant, leur dossier – suivi par Najate AIT EL CADI, référente copropriété chez AMELIO/Soliha –, s'est avéré complexe en raison de la taille du chantier, mais aussi à cause des problématiques rencontrées.

Le projet de travaux

À la suite d'un audit énergétique, AMELIO a proposé un ensemble de travaux visant un gain énergétique de 35 % minimum.

Les travaux votés par le syndicat des copropriétaires en 2021 incluaient l'isolation par l'extérieur des bâtiments, mais aussi la pose d'une ventilation collective.

Le chantier a démarré en septembre 2022 et s'est terminé en juin 2025.

À son démarrage, la présence d'amiante a été constatée. Grâce à l’accompagnement d’AMELIO, le surcoût qui en a découlé a pu être pris en charge par la MEL.

Une fois terminés, les travaux ont permis un gain énergétique de 37 % et un passage d'une étiquette E à une étiquette D. 

Dès la fin des travaux, les copropriétaires ont ressenti une baisse de leur besoin en chauffage l'hiver et en refroidissement l'été.

Les problèmes rencontrés

Plusieurs imprévus ont failli mettre en péril le projet.

Tout d'abord, la guerre en Ukraine, commencée quelques mois avant le début du chantier, a occasionné une forte augmentation du coût des matériaux. Les copropriétaires ont donc dû supporter un surcoût.

Ensuite, la nécessité de désamianter certaines zones des logements a également engendré un surcoût pour la copropriété et les copropriétaires.

Enfin, assez rapidement, des forts risques de défaut de trésorerie ont été identifiés en raison du décalage entre le paiement des factures et le versement des aides. 

En janvier 2025, la copropriété risquait un arrêt de chantier faute de trésorerie suffisante pour avancer les paiements.

La reconnaissance de la fragilité de la copropriété par l'Anah a permis de débloquer un nouveau dispositif, sollicité par AMELIO : le préfinancement des aides publiques par le Groupe Tisserin, partenaire de la MEL grâce à une caisse d’avance.

Une des clés de la réussite de ce projet a été la collaboration étroite et fluide entre les différentes parties prenantes (syndic, conseil syndical, AMELIO, financeurs…).

Retrouvez le témoignage des différents acteurs du projet :